The French translation of The Divine Economy will be published on 29th January 2026 by Editions Markus Haller.
The French translation of The Divine Economy will be published on 29th January 2026 by Editions Markus Haller.
I have an essay (in French) in this volume edited by Alain Trannoy and Arundhati Virmani and published by Odile Jacob.
J’ai un chapitre en français dans ce livre sorti en janvier 2025.
Un petit extrait de mon chapitre:
“Une vision assez courante des sciences sociales les représente comme étant en lutte éternelle contre les séductions du récit. Le récit, c’est l’éloge de l’histoire individuelle, anecdotique, suffisamment atypique pour être remarquée – alors que les sciences sociales s’intéressent aux statistiques, à l’expérience générale d’une population, aux réalités agrégées où l’individu se fond dans la masse. On entend même parfois que notre attachement au récit relève d’une « addiction » : c’est la thèse, par exemple, d’un livre du philosophe Alex Rosenberg publié en 2018 par la MIT Press et intitulé How History Gets Things Wrong : The Neuroscience of our Addiction to Stories.[1] Rosenberg va très loin dans sa dénonciation : « Narrative history is always, always wrong. It’s not just incomplete or inaccurate but deeply wrong, as wrong as Ptolemaic astronomy ». Mais même des chercheurs qui sont moins hostiles par principe aux récits ont tendance à penser que l’amélioration des sciences sociales vient de l’utilisation des méthodes statistiques pour surmonter les biais inhérents aux récits que chaque discipline a hérité de son passé. Ceci est le point de vue du livre publié en 2021 par le politologue Matt Grossman et intitulé : How Social Science Got Better : Overcoming Bias with More Evidence, Diversity and Self-Reflection.[2]
Il est indéniable que la place des statistiques est devenue bien plus centrale aux sciences sociales depuis quelques années. Doit-on en conclure que la valeur du récit est devenue moindre, ou encore que le récit soit destiné à disparaître d’une conception des sciences sociales vraiment scientifique, dans le meilleur sens du terme ?Cet essai proposera une réponse négative à la question. Le récit non seulement ne disparaîtra pas. Il sera encore plus ancré dans la pratique des sciences sociales, même les sciences sociales les plus quantitatives….”
[1] Rosenberg (2018).
[2] Grossman (2021). Morgan (2021) montre que l’utilisation du récit dans le travail des historiens économiques a parfois servi à combler des lacunes dans leurs données disponibles. Un point de vue français sur ces biais dans les travaux des historiens se trouve dans Hartog (2003, 2021), et notamment dans son analyse du « présentisme ». “
Voici quelques articles parus sur The Divine Economy dans la presse française:
1) Par Jean Duchesne dans Aleteia – “En quoi la foi n’est pas étrangère aux réalités économiques”. Moins une critique du livre qu’un survol d’approches à la place des sciences économiques dans l’étude de la religion. Article ici.
2) Entretien avec Thomas Mahler dans l’Express: “Au niveau mondial, le christianisme n’est pas en déclin face à l’islam”. Article ici.
3) Par Bertrand Jacquillat dans l’Opinion – “Plateformes numériques et religions: rivalités et concurrence”:
“Il peut paraître iconoclaste de soumettre l’espace religieux à l’analyse économique. Les religions pourtant s’y prêtent, du fait qu’elles partagent certaines des caractéristiques des organisations séculaires, et bénéficient d’une puissance financière indéniable”.
4) Une critique anonyme courte mais favorable dans books.fr: “Les religions comme marques”.
De 2008 à 2021 j’ai fait une série de chroniques dans Le Monde.
Lire toutes les chroniques:
“La rigueur, potion amère et inefficace”, Le Monde, 12 December 2011.
“Chers créanciers, veuillez attacher vos ceintures!”, Le Monde, 10 October 2011.
“Faut-il légaliser la corruption?”, Le Monde, 24 May 2011.
“C’est la faute des agences de notation”, Le Monde, 22 March 2011.
“Un code d’éthique à l’intention des économistes”, Le Monde, 24 January 2011.
“Etats-Unis – Chine: l’intoxiqué et le dealer”, Le Monde, 16 November 2010.
“Rentrée littéraire: comment choisir le bon roman?”, Le Monde, 14 September 2010.
“Ce sont les banques que l’on a sauvées, pas la Grèce, Le Monde, 18 May 2010.
“La démocratie de l’ascenseur, Le Monde, 23 May 2010.
“La carte musique contre l’innovation”, Le Monde, 26 January 2010.
“Petits gestes écologiques entre amis”, Le Monde, 15 December 2009.
“Le plan santé d’Obama, un cas d’école”, Le Monde, 8 September 2009.
“Affreuse nationalisation”, Le Monde, 28 April 2009.
“Darwin contre le darwinisme”, Le Monde, 17 February 2009.
“Après les banques, les Etats bientôt à la peine”, Le Monde, 20 January 2009.
“Relance: les lobbies à la manoeuvre”, Le Monde, 16 December 2008.
“Nationalisations à durée déterminée”, Le Monde, 14 October 2008.
“Le marché immobilier a besoin d’un plafond”, Le Monde, 16 September 2008.
Sexonomics est le titre de la traduction française de The War of the Sexes: How Conflict and Cooperation Have Shaped Men and Women from Prehistory to the Present (Princeton UP 2012), qui a été publiée par Editions Alma le 4 octobre 2012.
Il y a eu une conférence de lancement le 16 octobre à Sciences Po Paris.
Des critiques dans la presse française on apparu ici:
Livres Hebdo, 29/09/2012
Le Monde Economie: Les LIvres de la Rentrée, 22/10/2012
Par rapport à l’édition anglais, Sexonomics a une bibliographie réduite, mais la bibliographie complète sera disponible ici.
Voici aussi quelques documents cités dans la bibliographie et difficilement disponibles ailleurs:
A.T. Kearney: Africa Mobile Observatory Full report 2011
A.T. Kearney Asia Pacific Mobile Observatory Full report 2011
Le titre Sexonomics a été utilisé par un livre anglais et un site web du même nom, tenu par le Dr. Adalbert Lallier, que vous pouvez trouver ici.
Ce titre est le sujet d’une marque déposée aux USA et au Canada. Même si le propriétaire ne détient pas de marque en France je reconnais volontiers la priorité de son utilisation du titre, et je vous recommande la visite de son site pour apprécier son approche originale et particulière.
La Société des Inconnus, Paul Seabright, 2011. Editions Markus Haller.
La théorie de l’évolution suggère que nous ne sommes pas naturellement disposés à faire confiance à des inconnus, c’est-à-dire à des gens en dehors de notre famille ou de notre clan. Pourtant, aujourd’hui, nous confions notre vie aux pilotes d’avion, notre argent est géré par des personnes que nous ne connaissons pas, nous mangeons au restaurant sans craindre une intoxication et nous cotoyons une foule d’inconnus potentiellement dangereux dans le métro. Comment en sommes-nous arrivés là ?
Paul Seabright décrit les mécanismes psychologiques, sociaux et économiques qui ont transformé, au fil des derniers dix mille ans, nos ancêtres suspicieux, xénophobes et belliqueux en individus qui dépendent d’un réseau institutionnel complexe constitué de personnes inconnues les unes aux autres. Or, ces mêmes mécanismes entraînent aussi des fléaux comme les crises financières, l’exclusion des faibles, la dégradation de l’environnement naturel, ou la prolifération des armes de guerre. Pour parer à ces conséquences fâcheuses de façon intelligente et efficace, il est essentiel de comprendre la fragilité des institutions qui font de nous des hommes modernes.
Sans jargon et à l’aide de beaucoup d’exemples, La société des inconnus intègre la pensée économique au contexte plus large de nos connaissances en biologie, anthropologie, psychologie et histoire, et propose une analyse lucide du fonctionnement de la société. Érudit et pertinent, cet ouvrage nous fournit des clés pour une meilleure compréhension des défis sociaux majeurs auxquels nous devrons faire face dans les années à venir.
Personne ne peut tourner les pages de ce livre sans découvrir à plusieurs reprises des idées à la fois inattendues et saisissantes que l’on voudrait poursuivre. Robert M. Solow, lauréat du prix Nobel d’économie
Dans la presse : éconoclaste (concernant la 1e éd. anglaise) Books Le Monde Les Echos Le Temps France Culture “Du grain à moudre” Radio Canada “On aura tout lu” AGEFI Le Matin Dimanche Alternatives Économiques Sciences Humaines France Culture “On n’arrête pas l’éco” Revue d’Etudes Agricoles et Environnementales
Commander : FNAC Decitre amazon.fr chapitre.com alapage.com Place des libraires Payot (Suisse) 1001 libraires
Le Club des Incorrigibles Optimistes, by Jean-Michel Guenassia. Published August 2009 by Albin Michel.
Wonderful account of an adolescence in early 1960s Paris, by a boy who comes across a chess club frequented by Jean-Paul Sartre, Joseph Kessel and a cast of East European émigrés who all have shadows they would prefer to escape. The book is sad, evocative and sometimes side-splittingly funny. I particularly loved the description of a supercilious Air France employee refusing to help a Russian pilot who has been diverted to Orly because of fog (I could just see that single raised eyebrow the Air France staff have been trained to deploy so deftly). The hero, a 12-year old boy who walks around the streets of Paris reading, insists he is in no danger of running into a car or another pedestrian because he can rely on everyone else’s interest in avoiding him. Until the day when he crashes into a teenage girl who is also holding a book in front of her nose. It turns out to be a great way to meet girls who share his literary passions.
Tags: Fiction, Français
A Pleur-Joie
By Elvire de Brissac. Published 1969 by Grasset.
The other other woman writes acutely and movingly about being mistress to a man with not only a wife but an established mistress as well. Funny, sad, sharp as a razor.
Tags: Fiction, Français
Sur la Tribune, 26 février 2010: “Les citoyens vont-ils accepter une nouvelle taxe qui s’ajoute à ce qu’ils paient ?”